Les sanctions occidentales sont sur le point d’avoir raison de la Russie. Aujourd’hui l’UE en a adopté de nouvelles.
Le Figaro rapporte que l’Union européenne a adopté aujourd’hui de nouvelles sanctions contre la Crimée. Ainsi, il y sera interdit à tous les investissements européens, de même que les croisières, pour signifier son opposition à l’"annexion illégale" de cette péninsule ukrainienne par la Russie.
L’UE "a imposé d’importantes sanctions supplémentaires concernant les investissements, les services et les échanges avec la Crimée et Sébastopol, dans le but de réaffirmer la politique de l’Union, qui consiste à ne pas reconnaître leur annexion illégale par la Russie", a indiqué le Conseil européen, qui représente les 28 Etats membres, dans un communiqué.
Ces sanctions menacent-elles la Russie ? Il est un fait que depuis le début de l’année, le rouble s’est affaibli progressivement. Il a affiché ces derniers mois la plus forte chute d’une monnaie des grands pays émergents à l’exception du peso argentin. Lundi, la Banque centrale russe a officiellement renoncé à soutenir le rouble, souffrant d’une intense spéculation. Près de 90 milliards de dollars de capitaux ont fui le pays de Vladimir Poutine. "Nous serons au bord de la récession" durant les trois prochaines années, prédit Alexeï Koudrine, ancien ministre des Finances de Poutine. À Moscou, les signaux de détresse s’allument ici et là.
Les sanctions occidentales résultent de l’immixtion directe de la Russie pour encourager les régions à l’Est de l’Ukraine qui réclament la cessassions vis-à-vis de Kiev. Mouscou est même accusé d’avoir envoyé ses troupes pour soutenir les rebelles de ces régions.