Après l’attaque au cri d’"Allah Akbar" d’un homme contre les policiers de Joué-les-Tours, des mesures de sécurité renforcées seront applicables pour les services de l’ordre et sur la voie publique.
Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a donné des directives pour renforcer la sécurité dans les centres policiers et de gendarmerie, après l’attaque au couteau perpetrée par un fanatique de l’islam radical contre des agents du commissariat de Joué-les-Tours ce samedi après-midi. Pour rappel, trois personnes ont été grièvement blessées au cours de cet assaut.
L’agresseur, Bertrand Nzohabonayo, un Français de 20 ans, originaire du Burundi, a été abattu par un quatrième agent en "légitime défense", selon une info confirmée par le procureur de la République locale. Quatre heures après cette attaque, le parquet anti-terroriste s’est saisi de l’affaire. Ils essaient actuellement de retracer les contacts du coupable, également connu sous le nom de "Bilal". L’organisation travaille coude-à-coude avec la DGSI, la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la direction interrégionale de la PJ d’Orléans.
Invité par TF1 dimanche soir, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve a tenu à rassurer les français sur l’attaque au couteau à but terroriste. S’étant ensuite rendu à Tours le samedi après-midi, il a déclaré dans un communiqué rapporté par le Figaro avoir "donné des instructions à tous les préfets, aux directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie nationale et au préfet de police pour renforcer les mesures de sécurité des personnels, au sein des services de police et des unités de gendarmerie comme sur la voie publique." Et d’ajouter qu’il a "demandé au directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, comme aux préfets de département, de sensibiliser parallèlement les maires et les présidents des services départementaux d’incendie et de secours pour que des mesures de même nature soient prises afin de garantir la sécurité des policiers municipaux et des sapeurs-pompiers, également exposés en raison de leur tenue d’uniforme."