Outre les 3 morts et 8 disparus, plus de 1 500 sinistrés ont été recensés après le passage dévastateur du cyclone Hellen à Madagascar. La région de Majunga, située dans le nord-ouest du pays, a été la plus affectée.
Le passage du
cyclone Hellen à Madagascar, le 31 mars dernier, s’est avéré lourd de conséquences. Selon un nouveau bilan délivré par les autorités locales, trois personnes sont mortes et huit autres portées disparues à la suite du
naufrage d’une vedette. S’y ajoutent plus de 1 500 sinistrés recensés essentiellement dans la région de Majunga, dans le nord-ouest du pays, la plus affectée par la catastrophe.
Les 11 victimes - 3 morts et 8 disparus - se trouvaient à bord d’une vedette vendredi alors que la mer était houleuse et le temps venteux. A l’intérieur des terres, aucune victime n’est toutefois à déplorer. Mais la montée des eaux et les coups de vent ont fait rage, provoquant des dégâts matériels assez importants.
" On a vraiment craint le pire pour Madagascar étant donné que théoriquement, un cyclone tropical intense devrait générer un vent fort entre 170 et 220 km/h. Mais là, quand il a touché terre, on était seulement à 110 km/h. Ce sont plutôt les précipitations qui ont causé beaucoup de dégâts ", déclare le général Charles Rambolarson, du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).
Selon lui, les activités agricoles, déjà malmenées par l’invasion des criquets, ont fait les frais des inondations. " Dans les zones touchées, il y a eu l’invasion acridienne auparavant. Les gens étaient déjà en difficulté. Et si on ne prend pas les mesures nécessaires, il y aura certainement de l’insécurité alimentaire ", poursuit le secrétaire exécutif adjoint du BNGRC.