Pris en flagrant délit de trafic d’or, un homme d’affaires indien installé à Tananarive a été interpellé par des douaniers indiens à sa descente d’avion à Mumbai, en Inde.
Un ressortissant indien, jouissant d’un statut de résident à Tananarive, a été pris en flagrant délit de
trafic d’or entre Madagascar et l’Inde. Mercredi dernier, il a été interpellé par des agents de la douane indienne en poste à l’aéroport de Chhatrapati Shivaji à Mumbai alors qu’il transportait illicitement 1,6 kg d’or massif.
D’après L’Express, ce coup de filet s’est soldé par l’arrestation de trois individus, dont cet indien âgé d’une trentaine d’années, qui vit sur la Grande île en sa qualité d’homme d’affaires. Le quotidien précise que le suspect opère au cœur du quartier commercial de Tsaralàlàna, en plein centre de la capitale malgache.
" Le quidam a été pris en possession de deux bracelets en or (…) dont la valeur marchande s’élève à près de treize millions d’ariary ", soit environ 4 300 euros, relate L’Express.
De source proche de l’enquête, il a quitté l’aéroport de Tananarive et a fait escale à Nairobi, au Kenya, avant de s’envoler pour l’Inde, sans être inquiété. L’homme a finalement été démasqué à son arrivée à Mumbai où il s’apprêtait à écouler sa marchandise.
En vérifiant son passeport, les autorités indiennes ont découvert que le présumé trafiquant d’or n’en était probablement pas à son premier coup d’essai. Selon L’Express, qui relaie les premiers éléments de l’enquête, "il aurait déjà fait des allées et venues entre Madagascar, Bombay et Dubaï, deux plaques tournantes du trafic d’or en passant par Kenya et Maurice ".
Dernièrement, les
démantèlements de trafic d’or se succèdent aussi bien sur le territoire malgache qu’à l’extérieur. Pour autant, le pays n’est pas encore considéré comme un haut-lieu de ce genre de trafic. "
Le plus important du trafic d’or s’effectue surtout depuis le Moyen-Orient. Madagascar ne figure pas encore sur la liste rouge. De visu, les malfaiteurs profitent de cette situation pour tenter d’échapper aux contrôles ", affirme dans les colonnes de
L’Express l’un des douaniers indiens ayant participé à ce coup de filet.