Une étude française publiée hier dans la revue médicale The Lancet écarte tout risque de pandémie liée au Coronavirus. Il semblerait que ce virus serait "trop peu transmissible", du moins pour l’instant.
Dans une étude publiée vendredi 5 juillet dans la revue médicale The Lancet, une équipe de l’Institut Pasteur estime que le Coronavirus n’a pas encore atteint le seuil fatidique pour déclencher une épidémie mondiale.
Apparu en 2012, ce nouveau virus baptisé MERS-CoV serait "trop peu transmissible", avec au total 64 cas confirmés à travers le monde à la date du 21 juin dernier. Pour autant, les chercheurs français recommandent d’accentuer les efforts pour identifier l’animal "réservoir" du virus avant qu’il ne se propage partout dans le monde.
"C’est maintenant qu’il faut agir, car il est beaucoup plus facile de contenir un virus quand il est peu transmissible", déclare Arnaud Fontanet, qui a dirigé l’étude française.
L’étude française a écarté tout risque de pandémie liée au Coronavirus après avoir calculé son « taux de reproduction, c’est-à-dire le nombre de cas secondaires engendrés par chaque malade atteint », explique Le Parisien.
« Ce taux a été estimé entre 0,6 et 0,7, selon les scénarios retenus, alors que pour avoir une épidémie, ce taux doit atteindre 1 au minimum (chaque malade "génère" un malade ou plus) », ajoute le quotidien.
Mais le risque pandémique pourrait être évoqué d’un moment à l’autre, notamment en cas de mutation du virus ou d’une forte concentration de populations, comme le pèlerinage à La Mecque, en Arabie Saoudite, le pays le plus touché par la maladie, prévient Arnaud Fontanet.