Dans un courrier adressé aux parlementaires, le secrétaire général de la CGTR Ivan Hoareau dénonce les conséquences de l’accord de sécurisation de l’emploi qui est porteur selon lui de "graves reculs sociaux". La CGTR appelle à suivre la mobilisation nationale du 5 mars.
L’accord du 11 janvier 2013 dite « de sécurisation de l’emploi » constitue selon Ivan Hoareau une attaque « historique » car il est porteur de graves reculs sociaux.
Selon le Secrétaire Général de la CGTR, beaucoup de ces « avancées » n’en sont pas compte tenu des conditions de leur concrétisation (complémentaire Santé, encadrement du temps partiel), de leur financement (droits rechargeables,....), de leur faible périmètre d’application et de leur « évitement » possible (taxation des contrats courts).
Le syndicat CGTR estime que l’application de cet accord "ferait des ravages et accentuerait la crise de l’emploi et le mal être dans l’entreprise" à la Réunion. Dans un courrier adressé au parlementaires, Ivan Hoareau leur demande une entrevue afin de débattre autour de ce projet.
En parallèle, dans le cadre de l’appel national lancé par la CGT et FO, la CGTR appelle l’ensemble des salariés en activité ou au chômage à se mobiliser le 5 mars, à la veille de l’examen par le conseil des ministres du projet gouvernemental de transcription dans la loi de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier.