L’armée française tente de ramener le calme à Bangui mais plusieurs centaines de personnes ont été tuées. Le désarmement des groupes armés de la Séléka promis par Paris doit débuter ce lundi.
400 personnes ont été tuées à Bangui lors des affrontements opposant les combattants de la coalition Séléka et leurs adversaires. Hier, les habitants de Bangui attendaient fiévreusement que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes.
"Plus d’un millier de soldats français ont été déployés à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, dans le cadre de l’opération militaire Sangaris. En attendant le désarmement annoncé des milices qui sèment le chaos en ville, ils tentent de ramener la calme mais les accrochages se multiplient" selon France Info.
Durant tout le week end, les soldats français se sont déployés progressivement dans Bangui afin de ramener le calme dans une ville où régnait le chaos.
A l’heure actuelle, "les combattants rebelles de la Séléka, qui ont renversé le président centrafricain François Bozizé en mars dernier, sont beaucoup moins actifs mais ils restent encore présents".
A ce jour, "près de 480 000 Centrafricains ont été déplacés par les violences, dont environ 50 000 à Bangui", a estimé le représentant de l’Unicef en RCA.
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a été clair : "la période d’impunité est terminée". Ce lundi, "tout le monde pose les armes" ou alors "on utilise la force pour les faire poser", a-t-il mis en garde.