Dominique de Villepin ne sera pas candidat à la présidentielle, sauf miracle de dernière heure. En cause : il ne parvient pas à obtenir les 500 signatures nécessaires à sa candidature.
Dominique de Villepin est contraint à l’abandon, sauf miracle républicain. A moins de 24 heures de la date limite de dépôt des 500 parrainages au Conseil constitutionnel, l’ancien premier ministre a annoncé qu’il lui manquait encore « une trentaine de signatures ».
« Il reste encore une journée et je me battrai jusqu’au bout mais sauf miracle républicain je n’aurais pas les 500 parrainages requis et je serai donc empêché de participer à l’élection présidentielle », affirme le candidat du parti « République solidaire », jeudi soir sur France 2. « Il nous en manque environ une trentaine », poursuit-il, sans grand espoir de pouvoir aller jusqu’au bout, alors qu’il plafonne à 2% d’intentions de vote dans les sondages.
« Compte-tenu de la difficulté aujourd’hui à acheminer les parrainages, il faut les faire venir parfois de très loin, c’est aujourd’hui difficile. Mais le miracle républicain existe et je le souhaite », ajoute Dominique de Villepin, soulignant qu’il reste ouvert à un éventuel soutien de dernière heure.
Et lui d’expliquer les rouages de la chasse aux signatures : « Les maires sont pris dans des réseaux de solidarité, des intercommunalités, des réseaux partisans, c’est la République des partis qui choisit les candidats. Il est donc particulièrement difficile pour un candidat qui a l’expérience qui est la mienne de se frayer un chemin au milieu des grands partis ».
Interrogé pour savoir s’il envisage de donner une consigne de vote en cas d’abandon, le candidat République solidaire répond : « Le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament ».
Celui qui se présente comme un « gaulliste indépendant » a par ailleurs assuré qu’« il n’y a ni peur, ni haine, ni illusion » entre lui et Sarkozy. Dominique de Villepin pourrait toujours revenir dans la course à la présidentielle s’il parvient à recueillir la trentaine de signatures manquantes ce vendredi 16 mars avant 18 heures, heure de fermeture de dépôt des 500 parrainages au Conseil constitutionnel.