Ecologique et automatisée, la nouvelle station d’épuration de l’usine de Bois Rouge va assurer le traitement de l’eau chargée en sucre pour la prochaine campagne sucrière.
Plus de 4 millions d’euros ont été investis pour la création de la nouvelle station d’épuration de l’usine de Bois Rouge. Cette nouvelle structure est entièrement écologique, puisqu’aucun produit chimique n’est utilisé pour l’élimination du sucre. La première étape se passe en hauteur dans des grands bassins.
"L’eau usée que l’on va récupérer à l’intérieur de l’usine est encore porteuse de matières en suspension. On va d’abord éliminer les particules en suspension.", explique Leyla Moussajee, responsable de la sécurité et de l’environnement à la sucrerie de Bois Rouge.
Un rôle joué par le tamis rotatif, après lequel l’eau va être redistribuée. Une fois l’eau arrivée dans les deux bassins tampons, les constantes telles que le PH de l’eau sont mesurées grâce à différents outils. L’eau encore chargée en sucre est ensuite transférée dans quatre bassins d’aération où de la boue chargée en bactéries.
Le mélange est ensuite brassé en continu, afin que commence l’oxygénation qui commence le processus. Dans les bassins, uniquement des bactéries qui adorent le sucre, qui est donc dégradé.
Une fois déchargée de son sucre, l’eau passe par un clarificateur qui va la séparer des particules de boue. L’eau épurée est ensuite analysée dans d’autres bacs, avant d’être renvoyée à la mer. La dernière étape est la presse où la boue restante est séchée, avant d’être redistribuée dans les cuves ou déposée sur les champs de canne. La station est totalement automatisée, seuls le suivi biologique et le maintien des bactéries sont assurés par du personnel.