Interpellé hier matin dans son hôtel, le coureur de l’équipe Cofidis Rémy Di Gregorio est toujours en garde à vue dans le cadre d’une affaire présumée de dopage.
Rémy Di Grégorio, le coureur français de la formation française Cofidis a été arrêté hier matin dans l’hôtel où il logeait avec son équipe à Bourg-en-Bresse. Soupçonné de dopage, il est toujours en garde à vue actuellement. Suspendu immédiatement par son équipe, il a été transféré à Marseille où l’affaire est suivie.
Dans le cadre de cette affaire présumée de dopage, deux autres hommes ont été placés en garde à vue hier. L’un a été arrêté à Bourg-en-Bresse et l’autre à Marseille, selon une source proche de l’enquête.
"L’une des personnes mises en cause transportait dans son véhicule des produits dont la nature exacte reste à déterminer", a précisé Jacques Dallest, procureur de la République de Marseille. Le dossier concerne "une présomption de dopage" et l’enquête a été menée par les les gendarmes de la section de recherche de Marseille et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).
Cette affaire est révélée alors que la Grande Boucle 2012 se déroule actuellement et a suscité la stupéfaction parmi les coureurs et les observateurs. Dans l’après-midi, Cofidis a fait paraître un communiqué précisant que "Ce cas isolé ne doit pas remettre en cause la participation de l’équipe au Tour de France et pénaliser ceux qui n’ont rien à se reprocher".
Le manager de l’équipe a précisé que Di Grégorio a été " suspendu à titre conservatoire et, si les faits concrets sont avérés, bien évidemment il sera licencié de l’équipe".
La direction du Tour a considéré de son côté que cette affaire était la preuve que la lutte contre le dopage engagée sur la course porte ses fruits. "Cela veut dire très clairement que les instances du monde du sport, UCI (Union cycliste internationale) et AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), et les autorités de santé publique ne baissent pas les bras, ne relâchent pas leurs efforts", a déclaré Christian Prudhomme le directeur de la Grande Boucle, précisant que "Ceux qui trichent se font prendre tôt ou tard, chacun doit bien le comprendre et ça nous va très bien"