L’homme âgé d’une trentaine d’années est soupçonné de trois viols perpétrés dans la région de la capitale, à Paris et à Etampes dans l’Essone. Fin décembre, ce suspect aurait agressé 3 femmes en l’espace de cinq jours, il aurait agressé deux de ses victimes au couteau.
C’est le magazine "le Nouveau Détective" qui a révélé l’affaire. Depuis fin décembre, les policiers parisiens traquent sans relâche un trentenaire soupçonné d’avoir violé cinq femmes, et agressé deux d’entre elles au couteau. Certains agents mobilisés sur cette affaire n’hésitent plus à évoquer un suspect au profil "à la Guy Georges", le nom de ce criminel auteur de viols et de meurtres de 7 femmes perpétrés entre 1991 et 1998 dans la capitale.
Surnommé le violeur de l’Est parisien, Guy Georges avait sévi pendant plusieurs années dans la capitale et ses alentours, avant de se faire arrêter par les policiers qui avaient remonté sa piste. En 2001, ce violeur en série a été condamné à la prison à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
Si les soupçons pesant sur cet homme sont fondés, l’individu aurait violé deux jeunes femmes et une adolescente en 5 jours, dont 2 le 23 décembre à Paris et une le 28 décembre à Etampes dans l’Essone. Les similitudes dans le mode opératoire laissent penser qu’il s’agit du même criminel. Suivies ou amenées de force chez elles, les trois jeunes femmes se sont vues soutirées de force leur carte bancaire, avant d’être violées et poignardées.
Selon certaines sources proches de l’enquête, plus les victimes tentaient de se débattre, plus l’homme était violent, poignardant l’une d’entre elles plus d’une vingtaine de fois. Selon les informations du Figaro, l’homme a été formellement reconnu par les trois victimes. Un portrait robot a pu être établi par les forces de l’ordre. « Il semble s’en prendre qu’à des jeunes femmes européennes, aux cheveux et aux yeux clairs. Il s’est aussi excusé auprès d’elles après les avoir violées et poignardées. Ce type de comportement est très troublant. », a expliqué une source proche de l’enquête.
Le police judiciaire parisienne en charge de l’enquête reste très discrète sur cette affaire mais multiplie les investigations, explorant toutes les pistes pour tenter de retrouver ce violeur présumé. Les lieux des agressions ont été passés au crible par les enquêteurs, mais aucune trace d’ADN n’a pu être relevée. Des recoupements sont également en cours pour tenter d’identifier d’autres victimes potentielles. L’individu semble en tout cas avoir disparu de la circulation depuis le 28 décembre.