A la Plaine Saint-Paul, une mère de famille se trouve dans une situation de grande détresse. Depuis l’incendie de sa maison en octobre dernier, la jeune femme vit dans son garage avec ses quatre enfants. La case en bois sous tôle dont elle est propriétaire n’était pas assurée.
La vie de Marie-Jasmine a été bouleversée le 7 octobre dernier. Ce jour-là, la mère de famille a perdu la plupart de ses biens dans l’incendie de sa maison. Cela fait plus de trois mois qu’elle dort et vit dans son garage avec ses quatre enfants. La propriétaire de la case en bois sous tôle n’avait pas contracté d’assurance habitation, du coup elle ne peut compter sur aucun organisme pour faire face à ses nouvelles dépenses.
Après le drame, Marie-Jasmine a donc rencontré beaucoup de difficultés pour obtenir un soutien financier. A ce jour, elle n’a obtenu aucune aide et ne peut pas non plus espérer avoir un dédommagement dans la mesure où sa maison n’était pas assurée. Sa situation étant de plus en plus précaire, Marie-Jasmine s’inquiète, surtout pour sa petite famille.
La loi ne contraint pas les propriétaires-locataires à souscrire une assurance habitation. Il faut aussi savoir que de nombreux professionnels se montrent réticents lorsqu’il s’agit d’assurer une maison en bois sous tôle. Et pour cause, les risques d’incendie et de dégâts des eaux sont beaucoup plus élevés. En règle générale, les compagnies d’assurance exigent que les maisons soient à dominance dures (70%) pour les assurer. Les clients doivent alors régler des sommes importantes pour se protéger de ces incidents.