Le mouvement de protestation initié par les transporteurs a sérieusement perturbé le quotidien des Réunionnais. Les petites et moyennes entreprises ont été durement touchées durant ces deux journées de mobilisation. Dans un communiqué diffusé ce mardi, la CGPME déplore les conséquences pour le secteur économique et invite les acteurs du dossier carburants à renouer le dialogue au plus tôt.
Les TPE PME de la Réunion rencontrent d’énormes difficultés depuis hier, suite au blocage des principaux axes routiers. Cette situation entraîne selon la CGPME "des situations dont les conséquences sont préjudiciables tant pour les entreprises, que pour les salariés empêchés de travailler".
Le dialogue entamé par l’Etat, les collectivités territoriales et les pétroliers avec les transporteurs, a démontré leur volonté de dialogue réciproque. Pour rappel, plusieurs avancées ont été enregistrées mardi 14 février : la baisse du prix de la bouteille de gaz, la création d’un fond de garantie pour le gazole professionnel, la mise en oeuvre de la charte des transports avec les donneurs d’ordre pour encadrer les pratiques d’achat et la levée des barrages.
La CGPME Réunion souhaite que ces décisions positives amènent rapidement les conditions de sortie définitives de ce conflit. L’organisation demande de ne pas "casser les entreprises déjà gravement atteintes par la crise".
Selon la CGPME, "la non augmentation des charges d’exploitation doit être effectivement défendue, mais l’entreprise doit aussi pouvoir travailler pour honorer ses charges". La CGPME Réunion estime que le tissu de TPE PME indépendantes ancrées sur le territoire, "est aujourd’hui en danger et ne saura résister à une dégradation du conflit".
Le syndicat patronal représentant les forces vives de l’économie réunionnaise, souhaite contribuer à la recherche de solutions pérennes qui s’inscrivent dans un nouveau modèle économique qui valorise les talents & ressources de notre territoire.