Jean-François Copé a avancé deux propositions sur lesquelles son rival François Fillon ne compte pas céder : un référendum sur les statuts de l’UMP en janvier et une nouvelle élection après les municipales de 2014.
L’UMP reste dans l’impasse et les deux principaux protagonistes continuent de camper sur leur position respective malgré l’ultimatum lancé par Nicolas Sarkozy, celui de trouver un compromis "avant mardi", sinon, tous deux seront "disqualifiés" pour diriger le parti de droite.
Lors d’une rencontre hier avec les militants à Nancy, le président contesté Jean- François Copé a annoncé la tenue d’un référendum dès janvier et ce, sous "le contrôle permanent d’une commission ad hoc".
Les électeurs auront à trancher sur deux questions : "Etes-vous d’accord pour que nous réformions nos statuts", puis "Je vous propose de remettre à la disposition des militants mon mandat au lendemain des élections de 2014", c’est-à dire un an avant son échéance statutaire.
Mais pour son rival politique, une nouvelle élection en 2014 paraît trop loin. François Fillon, lui, veut que le scrutin soit organisé dans un délai le moins court possible, dans les trois mois à venir. Et en ce qui concerne les questions de modalités, il propose qu’un comité des sages se réunisse.
Cette structure est prévue dans le statut du parti, rappelle l’ancien premier ministre. Ce dernier dispose, par ailleurs, de plus en plus de soutiens à l’Assemblée. Son nouveau groupe, le Rassemblement-UMP, réunit désormais 72 élus, ce qui fait de lui la troisième entité la plus importante au niveau de cette chambre, après les socialistes et l’UMP.
Sources : Europe1, Le Figaro