Les MNS sont les premiers à se mettre à l’eau lorsqu’un baigneur est en difficulté. Comment ces professionnels appréhendent-ils le risque requins ? Dans quelles mesures peuvent-ils exercer leur droit de retrait ? Cédric surveille les plages de l’Ouest depuis maintenant dix ans. Il livre son regard sur les récents événements.
Interrogé sur ce qui l’a motivé à devenir maître-nageur sauveteur, Cédric évoque avant tout sa passion pour la mer. Lui qui surveille les plages de l’Ouest depuis dix ans a aussi vécu plusieurs attaques de requins. MNS : un métier qui ressemble plus à un loisir qu’autre chose. Mais face aux préjugés qui ont la dent dure, Cédric rappelle les responsabilités qui l’incombent et les dangers auxquels il peut s’exposer en allant au secours de baigneurs en difficulté.
Les attaques de requins ne sont pas les seules interventions qui mobilisent les sauveteurs. Chaque jour, ils sont appelés à agir, soit pour soigner de légères blessures, secourir des personnes qui font des malaises ou encore des baigneurs emportés par le courant. Temps cyclonique, forte houle : les MNS doivent parfois intervenir dans des conditions extrêmes.
La disparition tragique de Mathieu Schiller, (jeune bodyboardeur de 32 ans) lundi dernier a exacerbé les tensions. Face aux nombreuses critiques qui ont fusé ces derniers jours en direction des maîtres-nageurs, Cédric regrette que sa profession soit si peu reconnue. Humain avant tout, il explique que la peur est toujours présente avant chaque intervention mais que le devoir prime.