Déjà deux ans que les ex-salariés de l’Arast attendent le versement de leurs indemnités de licenciement. La forte mobilisation de départ s’est essoufflée. Aujourd’hui, seule une douzaine d’anciens employés se sont rendus à la Préfecture pour y déposer un courrier dans lequel ils exposent leurs craintes pour l’avenir.
On est bien loin des manifestations d’il y a deux ans. A l’époque, les 1200 ex-employés de l’Arast multipliaient les actions pour dénoncer leur licenciement et la gestion de cette structure par le Département.
Aujourd’hui, la mobilisation est beaucoup moins importante mais les revendications restent fortes. Une douzaine de ces ex-employés mécontents avait fait le déplacement ce mardi pour déposer une lettre au Préfet. Dans ce courrier adressé au représentant de l’Etat, les ex-salariés expriment leur grande inquiétude pour l’avenir. Nombre de ces hommes et femmes arrivent en fin de droits et n’ont toujours pas touché les indemnités de licenciement. Désabusés, ils attendaient un geste des autorités compétentes mais les réponses qui leur ont été données leur semblent insuffisantes.
Ce feuilleton social a débuté en 2009 avec la liquidation de l’Arast. 500 employés n’ont pas retrouvé un emploi et s’apprêtent à connaître une situation de grande précarité. Malgré un procès aux Prud’hommes et une condamnation des AGS et du Conseil Général, la situation s’enlise. Les ex-salariés de l’Arast redoutent de devoir attendre encore longtemps avant d’obtenir leurs indemnités.