La décision de la mairie de la Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, de lancer une plage non fumeur a relancé la polémique. A Saint-Paul, un arrêté similaire a été pris en 2003 mais la mesure est bien vite tombée aux oubliettes. La mairie de Saint-Paul a indiqué ce mardi qu’il n’y aura pas de plages interdites aux fumeurs. En revanche, des dispositifs de prévention et d’information seront mis en place pour éliminer cette pollution.
La mesure mise en place par la mairie de la Ciotat dans les Bouches-du-Rhône est une première en métropole et pourrait s’étendre à d’autres stations balnéaires. La plage de la Lumière est en effet devenue une plage interdite aux fumeurs, pour assurer le "bien-être des enfants", comme l’a indiqué hier Noël Collura, adjoint au maire, chargé de l’environnement.
A la Réunion, un projet similaire avait été lancé en 2003 par la commune de Saint-Paul. La ville avait de fait signé un arrêté qui prévoyait l’interdiction de fumer sur plusieurs plages de l’Ouest. Mais le dispositif n’a jamais été vraiment respecté.
L’annonce de la mairie de la Ciotat a relancé la polémique dans l’hexagone mais aussi dans notre département. La mairie de Saint-Paul explique qu’il n’y aura pas de plage interdite aux fumeurs, et précise que l’objectif n’est pas de mettre un policier derrière chaque usager.
Pas d’interdiction donc mais des opérations de prévention. Les services de la Mairie indiquaient ce mardi que des discussions sont en cours avec le TCO et les sociétés en charge de l’entretien des plages de l’Ouest.
Davantage de poubelles et de cendriers mobiles : c’est la solution choisie par la commune qui veut privilégier la prévention à la répression. D’autre part, des campagnes d’information seront organisées et des médiateurs sillonneront les plages pour sensibiliser les usagers au respect de l’environnement. Ce dispositif recueille des avis positifs du côté des usagers.