Cette journée de lundi devait marquer un effort commun de la part de l’ensemble des Français en direction des personnes âgées et des handicapés. A la Réunion, le lundi de Pentecôte a été chômé par la plupart des salariés, qui devront tout de même donner une de leur journée. On note que les portes des administrations sont restées closes. Du côté des commerçants, les grandes surfaces ont accueilli le public comme d’habitude tandis que dans la rue du Maréchal Leclerc, les magasins ouverts se font rares.
L’artère principale du centre-ville dionysien fait pâle figure ce matin. En ce jour de Pentecôte, peu de professionnels ont levé leurs rideaux. Les conditions météorologiques particulièrement mauvaises ont sans doute également joué dans le choix des commerçants.
La journée de solidarité n’a pas eu de succès auprès des petits commerçants. A l’inverse, les grandes surfaces ont accueilli le public, comme à chaque jour férié. Une bonne opération financière pour ces enseignes spécialisées dans la grande distribution, si l’on considère la grande affluence de ce matin.
Dans le domaine de l’éducation, les écoles, collèges et lycées sont restés désespérément vides, les parents ayant préféré garder leurs enfants à la maison. Le bilan de cette journée de Pentecôte, instituée en 2004 par le Gouvernement Raffarin, ne semble pas si positif. Alors même que de nombreux salariés ont fait le choix de ne pas travailler aujourd’hui, l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin se positionne en faveur d’une deuxième journée de solidarité, dont le but sera de permettre un plus grand financement de la dépendance.
Dans notre département, le lundi de Pentecôte restera donc férié et chômé pour la plupart des salariés. Ces-derniers devront malgré tout donner une de leur journée pour exprimer leur solidarité aux personnes âgées ainsi qu’aux handicapés.