Trafic d’espèces protégées, de pierres précieuses, de bois de rose, de zébus sur pied, ou encore pillage des ressources halieutiques, recrudescence de la piraterie maritime mais aussi augmentation de la pollution marine… La liste est longue, et les forces navales malgaches évaluent les manques à gagner sur l’économie nationale à 746,7 millions de dollars (environ 515,74 millions d’euros) en 2010, selon l’Express de Madagascar.
"Les côtes de Madagascar servent de plate-forme de trafics de tous genres ", se désolent les forces navales malgaches, qui semblent impuissantes du fait d’un manque cruel de moyens à leur disposition.
S’agissant du pillage des ressources halieutiques, les pêches illégales épuisent les stocks dans les eaux territoriales de la Grande île et mettent dangereusement en péril l’économie du pays, d’après le rapport de la marine nationale.
Pour ce qui est des activités des pirates, une forte recrudescence a été constatée notamment dans les environs des côtes malgaches. " Les pirates s’aventurent plus profondément dans l’océan Indien pour leurs attaques, et s’éloignent des patrouilles sur l’une des routes maritimes les plus fréquentées, au large de la Somalie et dans le Golfe d’Aden ", indique dans l’Express de Madagascar un porte-parole des forces navales malgaches.