Il a échappé au pire. Un adolescent a été attaqué par un requin mercredi après-midi sur la plage des Roches Noires, au niveau de la sortie de la pointe du port. Par miracle, le surfeur a réchappé aux assauts du prédateur. L’attaque s’est produite aux alentours de 15 heures, alors qu’aucune alerte préalable n’avait visiblement été donnée mais le drapeau était bien rouge. Le jeune homme doit la vie à l’intervention rapide des maîtres nageurs.
A l’inverse des deux précédentes attaques, le jeune adolescent a été surpris par un requin en plein après-midi, aux alentours de 15 heures. Lui et ses amis s’étaient mis à l’eau un peu plus tôt, ignorant comme nombre de surfeurs et bodyboarders le drapeau rouge hissé depuis le matin.
Mais alors que plusieurs passionnés s’adonnaient à leur loisir, des cris les ont alerté. Très vite, les riders se sont rendus compte de la gravité de la situation. La plage a été immédiatement évacuée et les maîtres-nageurs alertés.
Les hommes chargés de la surveillance de la zone de baignade ont alors pris le scooter des mers et secouru l’adolescent en difficulté. Ramené sur la plage, le jeune homme était sous le choc au moment de sa prise en charge par les pompiers. Au final, plus de peur que de mal. L’adolescent s’en sort avec des petits bobos au visage et à la cheville. Quelques minutes après avoir eu la peur de sa vie, il avouera qu’il doit son salut à l’intervention rapide des maîtres nageurs.
Cette nouvelle attaque, la troisième depuis le début de l’année, a eu lieu à une cinquantaine de mètres seulement du rivage. Le débat autour des dispositifs de sécurité est une nouvelle fois relancé. Hier , la députée-maire Huguette Bello a annoncé la tenue d’une table ronde avec l’IRT, la Mairie de Saint-Paul, les MNS et les collectivités, afin d’étudier les solutions et la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité. Sur le plateau d’Antenne Réunion, le champion du monde de bodyboard Amaury Lavernhe a livré son regard de sportif sur les attaques de requin, expliquant que toute une réflexion doit être menée autour de cette problématique, non seulement par les élus réunionnais mais aussi et surtout par des experts français et étrangers.