Ce matin, le mouvement de grève des enseignants contre les suppressions de postes a pris une nouvelle ampleur avec la mobilisation des lycéens dans le Sud. Réunis devant le lycée professionnel Paul Hermann à Saint Pierre pour dénoncer les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011-2012, les élèves ont changé le programme de leur manifestation en apprenant qu’Alexis Chaussalet - président de l’UNL - serait en garde à vue.
La grève des enseignants orchestrée pour dénoncer les suppressions de postes au sein de l’Education Nationale est aujourd’hui suivie par de nombreux lycéens, solidaires du mouvement. Ce matin, plusieurs établissements scolaires du second degré ont été bloqués dans le Sud comme dans le Nord.
Devant les grilles du lycée professionnel Paul Hermann à Saint Pierre, les élèves de plusieurs établissements sont présents afin de dénoncer les suppressions de postes prévues à la rentrée 2011-2012. Au coeur de ce mouvement : les élèves des lycées Boisjoly Potier, Trois Bassins, Roland Garros, Ambroise Vollard (...), sans oublier ceux qui ont fait le déplacement depuis Saint Louis afin de manifester.
"Nous avons appelé au blocage des lycées pour manifester ensemble mais ce matin, Alexis Chaussalet - le président de l’UNL (Union Nationale Lycéenne) - a été interpellé par les forces de l’ordre devant le lycée Roland Garros au Tampon. Nous avons donc décidé de nous réunir à 10h00 devant la gendarmerie du Tampon car il est actuellement placé en garde à vue" affirme Laurie Payet, lycéenne membre de l’UNL.
Cette manifestation pourrait prendre une nouvelle ampleur dans les heures à venir mais pour l’heure, les élèves ont prévu de tous se réunir pour soutenir le président de l’UNL qui serait retenu en garde à vue.