L’article paru dans le quotidien international Herald Tribune risque de ne pas plaire aux consommateurs.
En effet, le journal a révélé l’existence de lait de vache clonée dans les rayons anglais et a recueilli le témoignage, sous couvert d’anonymat, d’un fermier qui affirme produire et vendre le produit. Ce dernier a indiqué qu’il mélangeait chaque jour le lait de traite d’une vache née d’un bovin cloné à celui du reste de son troupeau.
La commercialisation de produit issu du clonage étant très règlementée voire interdite par l’Union Européenne, une enquête a été ouverte par l’Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni (FSA). "Depuis 2007, l’interprétation par la FSA de la législation est que la viande et les produits générés à partir de clones et de leur progéniture sont considérés comme des aliments nouveaux et qu’ils ont par conséquent besoin d’une autorisation de mise sur le marché", indique une porte-parole de l’organisme. Pourtant, selon elle, aucune autorisation concernant ce produit n’a été octroyée.
Il est à noter que jusqu’ici les scientifiques n’ont pas identifié de risque pour la santé humaine en cas de consommation de lait ou de viande d’un descendant de clone. Quoiqu’il en soit, la majorité des britanniques se dit contre, soit pour des raisons d’éthique soit par crainte pour leur santé. Mais avec cette affaire qui débarque, ils en ingurgitent peut-être régulièrement à leur insu. N’oublions pas que c’est le pays de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné à partir d’une cellule.