La fin de la campagne sucrière se profile à l’horizon. Les planteurs s’inquiètent pour la teneur en richesse des dernières cannes qui vont être coupées hors délai. Le pic de richesse se situant à la fin du mois de septembre, l’arrêt des machines de Bois Rouge pendant un mois a entraîné un retard dans les champs.
Patrice Pounoussamy illustre bien les problèmes rencontrés par plusieurs centaines de planteurs de la région Nord Ouest.
Le planteur a déjà récolté 350 tonnes, il lui reste 250 à couper. La campagne sucrière devait s’arrêter à la fin du mois, l’usinier a proposé un délai de coupe supplémentaire allant jusqu’à mi-décembre.
Patrice Pounoussamy a encore fort à faire pour traiter les cannes de ses 7 hectares, mais il craint que le taux de sucre des derniers roseaux apportés à la plate-forme sera bas :
« Plus on se rapproche de la fin de campagne, et plus on sait que le sucre est faible, or il me reste encore plusieurs dizaines d’hectares sur pied ».
La Chambre d’agriculture ainsi que la CGPER ont pris note de la crainte des planteurs.
Selon eux la chaleur ayant fait son apparition, ils ont de plus en plus de mal à travailler au champ. Ils demandent une aide à la mécanisation sur leur lieu de production. 7 coupeuses ont déjà mises en place par l’usine de Bois-Rouge. Les planteurs réclament davantage d’engins.
L’objectif de campagne étant fixé depuis le mois de juillet à 1 950 000 tonnes de canne,le tonnage déjà réalisé est de 1 350 000 tonnes. 600 000 tonnes de canne sont encore dans les champs.