Ce matin le Tribunal administratif a donné raison aux riverains de la rue Lucien Gasparin. Il a prononcé la nullité partielle d’utilité publique concernant une partie du tracé du Tram-train. Cette décision oblige la Région à revoir son projet. La collectivité a deux mois pour faire appel de la décision.
« Ce rebondissement remet en cause la totalité du projet ! », Maître Caroline Chane Mung Hime, l’avocate des riverains affiche une pleine satisfaction.
À l’annonce de la décision du TA (Tribunal administratif), plusieurs personnes se sont mises à pleurer sur les bancs du Tribunal. La décision en a surpris plus d’un. Le juge a donné raison à plusieurs habitants d’une partie de la Rue Gasparin. Le Tribunal ne s’est pas encore prononcé sur le recours émis cette fois-ci par les riverains de la Grande Chaloupe.
Depuis plusieurs mois, ces Dionysiens se battent pour éviter l’expulsion. Dans leur recours déposé par les avocats, l’argumentation repose sur le fait qu’une partie de la falaise pourrait s’effondrer sur les wagons. La portion de voie concernée représente 570 mètres de long.
Selon eux le tracé du train passe par des zones dangereuses ou tout simplement chargées d’histoire. C’est le cas pour une partie des rails qui transitent par la Grande Chaloupe.
Pour l’instant la Région ne dit pas si la Collectivité va faire appel. Elle dispose d’un délai de deux mois pour contester la décision.
« C’est un peu le combat du pot de terre contre le pot de fer, et ce dernier est en train de se fêler… », ce commentaire d’un habitant du bas de Saint-Denis montre combien cette décision rendue aujourd’hui était peu probable. Les riverains ne baissent pas la garde, ils restent mobilisés.