Ce vendredi après midi, Jean-Mary C. passait en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des faits de violences sur sa conjointe. Il a été condamné à un an d’emprisonnement.
Jean Mary C. est un réunionnais de 25 ans qui passait en comparution immédiate ce vendredi après midi, à Saint-Denis.
Les faits qui lui sont reprochés sont les suivants.
Le jeune réunionnais est accusé entre janvier 2019 et septembre 2023, de violences volontaires envers sa concubine. Des violences qui se traduisent par des gifles, des coups de poings, des coups de pied et des strangulations. Déjà condamné plusieurs fois pour des faits identiques, Jean-Mary C. est actuellement en détention depuis le 5 septembre 2023.
Ce jour là, ce 5 septembre 2023, Jean Mary C. était selon les témoignages, très énervé. En manque de sa dose de Chaman, le jeune homme est à fleur de peau. Selon sa compagne, en colère de ne pas trouver son produit, le garçon s’énerve tout seul. Agacé, il commence par lui mettre des coups de télécommande à l’oreille. Une fois son chaman trouvé, il retrouve son calme et finir par s’excuser. Pourtant, le calvaire n’est pas fini pour la victime, puisqu’une fois les effets disparus, sa nervosité réapparait. Quelques instants plus tard, de nouveau en manque, il commence à gifler sa compagne jusqu’à ce qu’elle tombe dans les pommes. La raison, "elle voulait boire de l’alcool à la maison alors que je ne bois pas". Après avoir repris ses esprits, la victime tente de contacter sa soeur. Un acte de provocation de plus pour l’assaillant qui se permet de tabasser sa compagne à coup de pieds dans le ventre, dans le visage, jusqu’à l’étranglement. Ce 5 septembre, des lésions intra buccales ont été constatés par la médecine légale.
Pour se défendre, Jean-Mary C. tente difficilement d’expliquer que sa compagne « boit beaucoup d’alcool », trop même, et qu’il ne supportait pas la voir boire dans son appartement. Un comportement qui l’agace fortement. Il poursuit et explique même que les coups viennent « pas que de de lui », mais aussi de sa concubine, lorsqu’elle est alcoolisé. Des arguments qui n’ont pas semblé satisfaire l’audience.
L’avocat de la partie civile a réagi à ces propos et expliqué « qu’au vu du passé de monsieur qui a un historique condensé entre les stupéfiants et les épisodes de violences » obligent a réquisitionner à son encontre un an d’emprisonnement, avec révocation partielle du sursis probatoire et d’une interdiction de contact avec la victime pendant au moins deux ans. Selon ce dernier « il faut protéger cette femme qui était dans une relation d’emprise, en permanence rabaissée, insultée, interdite de sortie et surveillée ».
Après concertation, la cour de justice a donc décidé de condamner Jan-Mary C. a 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis probatoire pendant 2 ans et obligation de travail, de soin et interdiction de contact avec la victime.