Les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent se prononcer ce mardi 3 avril sur la crise malienne, en marge d’une réunion organisée à la demande de la France, rapporte Le Figaro. Hier, 13 chefs d’Etat africains ont également mis la pression sur la junte malienne pour un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.
La position de la junte malienne vis-à-vis de la communauté internationale semble de plus en plus mise à mal. Hier à Dakar, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont opté pour l’application immédiate de l’embargo diplomatique et économique contre le Mali afin de contraindre les auteurs du putsch du 22 mars à rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
Cette mesure s’accompagne par ailleurs de la « mise en place immédiate » d’une force militaire de l’organe au Mali.
Ce mardi, une autre réunion devra se tenir à l’ONU concernant la situation au Mali. Les membres du conseil de sécurité de cette plus haute instance internationale, se réunissent en urgence ce jour en vue d’une déclaration commune sur la crise malienne, a indiqué la mission américaine au sein de l’ONU.
C’est la France qui aurait demandé cette session extraordinaire en raison de l’évolution dégradante de la situation au Mali.